Aller au contenu
Module 6 : Messages, refrains et fonctions personnalisées

Profils de modèles autochtones

Aînée Mae Louise Campbell 

Aînée respectée du Manitoba

Née dans le Manitoba rural en 1934, l’aînée Mae Louise Campbell grandit au rythme des cycles de la nature et des valeurs autochtones.

Photo de l'aînée Mae Louise Campbell 

Cependant, colonisation et pensionnats amènent alcoolisme, violence et abus sexuels dans sa communauté et sa famille. Jeune mère de cinq enfants qu’elle élève dans des circonstances difficiles, elle sait que les pratiques spirituelles ancestrales ramèneraient guérison et équilibre dans sa communauté.

Enseignante pendant plus de 81 ans, elle aide de nombreux enseignants du postsecondaire, étudiants, travailleurs en santé, administrateurs ou femmes quittant prisons et toxicomanie. Gouvernements, conseils de bande, organismes de services et communautés manitobaines et du pays comptent sur ses conseils.

Actuellement aînée en résidence à la faculté de travail social de l'Université du Manitoba et au Collège Red River, elle a, pendant plus de 16 ans, été gardienne de la Grandmother Moon Lodge, un pavillon de ressourcement qui a servi plus d'un millier de femmes autochtones.

De 2012 à 2014, elle fait partie du Groupe de travail sur la traite des femmes et des filles au Canada. La plupart des victimes étant autochtones, le groupe demande son aide en matière de savoir ancestral et de connaissance de l'exploitation sexuelle sévissant dans les communautés autochtones. Grâce à elle, le Tracia’s Trust : la Stratégie manitobaine de lutte contre l'exploitation sexuelle, bâtit un lieu d’hébergement pour filles exploitées sur un domaine de 80 acres à l'extérieur de Winnipeg.

L’aînée Mae Louise incarne l’esprit de guérison, sachant que familles et communautés guérissent lorsque les femmes occupent leur place de guérisseuses, dirigeantes et grands- mères.

Source : https://indspire.ca/fr/laureate/elder-mae-louise-campbell-2/

Emily Angulalik

Aînée inuinnait respectée de Cambridge Bay, au Nunavut

« Ma Inuinnaqtun Uqauhiq (langue) doit être préservée et la façon dont je peux la préserver est en enseignant, en partageant et, surtout, en l’utilisant de diverses façons, y compris par le biais d’activités culturelles, comme l’ont fait nos ancêtres pendant des milliers d’années. La langue est notre identité, nous devons élever et nourrir notre identité car sans la langue il n’y a pas de culture et sans la culture il n’y a pas de langue. Nous devons être fiers de notre identité et aller de l’avant dans le monde d’aujourd’hui. »

Photo d'Emily Angulalik

La langue et la culture sont des éléments fondamentaux de l’identité inuite d’Emily Angulalik, des éléments qu’elle s’est donné pour mission de préserver et de transmettre. Enseignante et ambassadrice culturelle depuis plus de vingt ans, elle a consacré la plupart de son temps à faire connaître l’inuinnaqtun, un dialecte de la langue inuktitut. Que ce soit par le biais de son travail communautaire en tant que traductrice et enseignante ou grâce à la création de la Pitquhirnikkut Ilihautiniq / Kitikmeot Heritage Society, elle a toujours activement protégé la langue et transmis les connaissances culturelles par le biais de son vécu. Sa mission permanente, qui consiste à promouvoir la langue et la culture inuites et à éduquer les Canadiens sur tout ce qui touche aux peuples inuits et à leur histoire ancestrale, a permis de bâtir des ponts culturels qui favorisent un esprit communautaire entre les Inuits et les Canadiens. Elle porte la richesse et la force de ses ancêtres grâce à son lien avec la terre, à sa connaissance de la culture et à ses compétences en matière de traditions. Leader respectée, Emily est une source d’inspiration pour les défenseurs, les enseignants et les apprenants des langues autochtones.

Source : https://indspire.ca/fr/laureate/emily-angulalik/

Christie Belcourt 

Artiste métisse

Christi Belcourt est une artiste visuelle michif (métisse) qui a un profond respect pour la Terre mère, les traditions et les connaissances de son peuple. En plus de ses peintures, elle est également connue comme artiste communautaire, environnementaliste et défenseure des terres, des eaux et des peuples autochtones. Elle est actuellement l’une des principales organisatrices du Onaman Collective, qui se concentre sur la résurgence des pratiques de la langue et des pratiques liées à la terre.

Photo de Christi Belcourt 

Elle est également la coordonnatrice principale de Walking With Our Sisters, un projet communautaire qui rend hommage aux femmes autochtones assassinées ou disparues. Son œuvre Giniigaaniimenaaning (Regard vers l’avenir) commémore les survivant·e·s des pensionnats, leurs familles et leurs communautés pour marquer les excuses historiques du Premier ministre en 2008 et est installée dans l’édifice du Centre sur la Colline du Parlement à la demande du gouvernement du Canada. Elle a été nommée lauréate des arts autochtones par le Conseil des arts de l’Ontario en 2015. En 2016, elle a remporté un Prix du Gouverneur général pour l’innovation et a été nommée lauréate des Prix du Premier ministre pour les arts de 2016. C’est également l’auteure de Medicines To Help Us (Gabriel Dumont Institute, 2007) et de Beadwork (Ningwakwe Learning Press, 2010). Les œuvres de Christi se trouvent dans les collections permanentes du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée des beaux-arts de l’Ontario, de l’Institut Gabriel Dumont, de la Collection d’art indien et inuit, de la Colline du Parlement, de Thunder Bay Art Gallery et du Musée canadien de l’histoire, dans la salle des Premiers peuples.

 

Source : http://christibelcourt.com

Jenn Harper 

PDG de Cheekbone Beauty, de Thunder Bay, en Ontario

Jenn Harper, fondatrice de Cheekbone Beauty, est née à Thunder Bay, en Ontario, et s’est installée dans la région de Niagara où elle a grandi et a développé une passion pour les cosmétiques. Pour Jenn, le maquillage est devenu un moyen d’expression qui, selon elle, a un pouvoir incroyable. Il fallait une marque qui soit fabriquée au Canada, non testée sur les animaux, sans parabènes et qui redonne à la communauté des Premières Nations. Cette marque n’existait pas, alors Jenn l’a créée! Après d’innombrables heures au cours des deux dernières années et demie, Cheekbone Beauty est née!

Photo de Jenn Harper 

Au cours des dix dernières années, Jenn a mené une carrière fructueuse dans les ventes et le marketing au sein de deux grandes entreprises internationales. Lors de sa première semaine de formation dans l’une de ces entreprises, une question lui a été posée : « Quel est le métier de vos rêves? » Jenn a écrit : « Être le PDG d’une grande marque de cosmétiques. » À l’époque, rien n’indiquait que Jenn allait finalement se lancer dans la création de Cheekbone Beauty. Pendant le développement de Cheekbone Beauty, Jenn a effectué des recherches sur l’industrie ainsi que sur les organismes de bienfaisance qui aident à combler le fossé qui existant entre les étudiant·e·s autochtones et non autochtones en matière de financement de l’éducation. Jenn a trouvé la First Nations Child & Family Caring Society (FNCFCS), et Cheekbone Beauty continue de soutenir la FNCFCS aujourd’hui. Pendant les débuts de Cheekbone, Jenn a également subi une lourde perte personnelle avec le suicide de son frère, B.J. Cette perte, bien que difficile, est restée une force motrice derrière le désir de Jenn de voir Cheekbone Beauty réussir sa mission.

En plus de la mission de Cheekbone, Jenn s’efforce d’éduquer autant de Canadien·ne·s que possible sur le système des pensionnats et les effets qu’il a eus sur sa famille et ses ami·e·s pendant des décennies de traumatismes générationnels. Jenn s’adresse régulièrement à des étudiant·e·s d’universités, de cégep et d’écoles secondaires sur l’entrepreneuriat social, l’empathie et l’histoire de sa famille des Premières Nations. Jenn a également été invitée à s’exprimer devant divers groupes d’entrepreneurs·ses, des associations de femmes d’affaires, chez Apple Canada et dans des organisations des Premières Nations à travers le Canada.

En 2017, Jenn Harper a reçu le Social Enterprise Award lors de la 17e remise annuelle des Prix Women in Business par le Women in Niagara(WIN) Counciland the Greater Niagara Chamber Commerce (GNCC) pour son travail avec Cheekbone Beauty. Au total, 1705 $ ont été versés pour soutenir les jeunes Autochtones!

Source : https://forwardsummit.ca/summit_voices/jenn-harper/

Christa Bruneau-Guenther 

Propriétaire d’un restaurant cri et métis du Manitoba

Née et élevée à Winnipeg, au Manitoba, et fière membre de la Première Nation de Peguis, Christa a passé près de 20 ans à perfectionner ses compétences culinaires et à élargir ses connaissances sur les aliments autochtones. C’est une gourmet dont la passion et la créativité font partie intégrante de Feast. 

Photo de Christa Bruneau-Guenther 

Christa a créé Feast en mettant l’accent sur la communauté et en se fixant pour objectif de devenir un pilier du West End. Elle souhaite que chaque visiteur fasse l’expérience de plats modernes enracinés dans les aliments traditionnels des Premières Nations tout en célébrant l’esprit de sa culture. Au cours des quatre années qui ont suivi l’ouverture, les recettes de Christa ont été présentées dans des publications telles que Canadian Living, Chatelaine et Food Network Canada.

Source : http://www.feastcafebistro.com/about/

Jules Koostachin

Cinéaste crie basée à Vancouver

La Dre Jules Arita Koostachin est une cinéaste primée qui a terminé avec succès son doctorat au sein de l’Institute of Gender, Race, Sexuality and Social Justice de l’Université de la Colombie-Britannique. Sa recherche MooNaHaTihKaaSiWew : Unearthing Spirit était axée sur le documentaire autochtone et la positionnalité (relation aux histoires).

Photo de Jules Koostachin et deux enfants

Depuis la nuit des temps, le peuple du MoshKeKo a transmis des histoires de génération en génération. La narration inNiNeWak (Cris) est une méthode utilisée pour enseigner nos croyances culturelles, nos valeurs, nos protocoles, notre vie cérémonielle et nos relations. Nos pratiques de narration sont également un moyen stratégique de protéger activement nos histoires, et ont permis de représenter respectueusement la complexité de notre vie quotidienne.

Dans sa pratique artistique, Jules utilise le film, la photographie, le documentaire, l’écriture créative et l’installation. Sa pratique est profondément influencée par ses liens ancestraux avec les MoshKeKo Askia. Les enseignements InNiNiNeWak, sous forme d’histoires, sont une façon exhaustive de s’assurer que les voix de nos ancêtres ne tombent pas dans l’oubli et qu’elles soient entendues pour les générations à venir.  

Source : https://juleskoostachin.com

Dion Kaszas

Artiste tatoueur Métis et Nlaka'pamux en Nouvelle-Écosse

Je m’appelle Dion Kasza set je pratique le tatouage depuis 2009. Mon travail a été publié dans le New York Times, Skin Deep Magazine, The World Atlas of Tattoo, Tattoo Traditions of Native North America, et plus récemment, dans la série télévisée Skindigenousqui a été diffusée pour la première fois en 2018 sur le Réseau de télévision des peuples autochtones et USA Ink sur FOX Nation.

Photo de Dion Kaszas

J’ai été un artiste invité à des festivals internationaux de tatouage en Espagne, en Nouvelle-Zélande, à Samoa et à travers le Canada.

J’ai un portefeuille très diversifié du fait d’avoir commencé ma carrière dans un magasin de rue d’une petite ville. Mon travail à la machine comprend le « dotwork » (tatouage par points), le tatouage ornemental à lignes fines, le tatouage de recouvrement, le tatouage noir, le tatouage tribal, l’aquarelle et le tatouage noir et gris.

Je suis surtout connu pour mon utilisation des méthodes traditionnelles de tatouage à la main de mes ancêtres, les Nlaka’pamux, qui comprennent le « skin stitching » et le poke à la main.

Je suis toujours enthousiaste à l’idée d’un nouveau projet, petit ou grand.

Source : https://consumedbyink.com

Douglas Cardinal 

Siksika/Blackfoot/Architecte métis

Né en 1934 à Calgary, en Alberta, ses études d’architecture à l’Université de la Colombie-Britannique l’ont conduit à Austin, au Texas, où il a obtenu son diplôme d’architecte et a trouvé une expérience de vie dans les initiatives en matière de droits de l’homme. Douglas est ensuite devenu un précurseur des philosophies de la durabilité, des bâtiments verts et de la planification communautaire conçue de manière écologique. Son architecture découle de son observation de la nature et de sa compréhension du fait que tout fonctionne harmonieusement ensemble.

Photo de Douglas Cardinal 

En reconnaissance de ce travail, Douglas Cardinal a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales, notamment : 20 doctorats honorifiques, des médailles d’or en architecture au Canada et en Russie, et un prix de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour le meilleur village durable. Il a également été nommé Officier de l’Ordre du Canada, l’une des récompenses les plus prestigieuses décernées à un Canadien, et il a reçu la déclaration de « Maître mondial de l’architecture contemporaine » de l’Association internationale des architectes.

Douglas Cardinal est l’un des visionnaires d’un Nouveau Monde ; un monde où la beauté, l’équilibre et l’harmonie prospèrent, où les clients, les architectes et les parties prenantes construisent ensemble avec une vision commune.

Source : https://www.djcarchitect.com/about

Josh Nilson

Développeur de jeux, métis en Colombie-Britannique

Josh Nilson est le PDG et cofondateur d’East Side Games (ESG), créant les meilleurs jeux narratifs du marché et mettant au point une technologie permettant aux développeurs et développeuses de raconter des histoires étonnantes. Josh travaille dans le monde de la technologie depuis plus de 19 ans, tant dans des entreprises que dans des entreprises en démarrage.

Photo de Josh Nilson

Ces 14 dernières années, il s’est spécialisé dans les jeux et ses efforts soutenus ont permis à East Side Games de devenir un studio rentable. Il a fait passer East Side Games de 14 à plus de 125 employé·e·s tout en maintenant la culture unique qui fait d’East Side Games le meilleur endroit où travailler et jouer. Josh avait précédemment travaillé chez Relic Entertainment, où il a contribué aux jeux RTS Dawn of War II et Company of Heroes, acclamés par la critique et le public.

En 2017, ESG a lancé Trailer Park Boys : Greasy Money, qui s’est classé dans le top 100 des jeux dans plus de 100 pays, avec d’excellentes critiques de joueurs·ses et un excellent engagement des aficionados. It’s Always Sunny: The Gang Goes Mobile a été lancé en 2019 et continue de croître et de ravir son incroyable communauté d’admirateurs. L’année 2020 a commencé sur des chapeaux de roue avec le lancement en accès anticipé de Dragon Up : Idle Adventure, qui était une collaboration entre ESG et Nightgarden Studio, un studio tout nouveau. Plus récemment, East Side Games a lancé The Goldbergs : Back to the 80s! De grands lancements sont prévus cette année et en 2021.

Source : https://www.eastsidegames.com/management/josh-nilson/

Image : https://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/indigenous-tech-industry-1.5800451

Michael Langan

PDG de Colonialism Skateboards à Regina

MICHAEL LANGAN est un artiste autochtone de la Première Nation de Cote, territoire du Traité no 4, qui s’est engagé à éduquer les gens par le biais de représentations créatives de notre passé colonial.

Photo de Michael Langin

 Après avoir déménagé à Regina il y a près de 20 ans, Michael s’est immergé dans la communauté locale de skateboard, dont il est resté un membre éminent depuis. Au printemps dernier, Michael a lancé sa propre entreprise de skateboard — Colonialism Skateboards — afin d’attirer l’attention sur des aspects complexes et inédits de l’histoire et de la culture autochtones canadiennes et d’inciter les gens à s’y intéresser. En associant l’art du skateboard à une leçon d’histoire sur la culture autochtone et le colonialisme au Canada, l’approche novatrice de Michael ouvre la voie à une conversation sur la manière dont les Canadien·ne·s, en particulier les jeunes, peuvent avancer ensemble grâce à la réconciliation.

Profondément influencée par son éducation et ses expériences en tant que survivant intergénérationnel des pensionnats, l’initiative de Michael s’est développée et étendue au-delà du domaine du skateboard. Il a été invité dans des classes d’écoles primaires et secondaires à Regina, à Fort Qu’Appelle, ainsi que dans divers groupes communautaires pour parler de son entreprise et de sa mission. Il a récemment été invité à la Winnipeg Art Gallery pour parler à un groupe d’artistes autochtones, où ses planches étaient présentées.

Colonialism Skateboards continue de recevoir une attention internationale alors que Michael inspire les skateurs·ses et les non-skateurs·ses à se renseigner sur l’histoire et l’héritage durable de la colonisation, et à réfléchir à des moyens de relever ces défis permanents à l’échelle locale et mondiale.

 Source : http://www.colonialism.ca/about

Sho Sho Esquiro 

Kaska Dene et Crie, créatrice de mode de Ross River (Yukon)

Sho Sho Esquiro est une Kaska Dene et Crie, passionnée par l’expression de soi à travers l’art et la mode. Sho Sho promeut des valeurs communautaires fortes en consacrant du temps à aider les aîné·e·s et les jeunes de sa ville natale de Vancouver, où elle enseigne l’art aux jeunes atteints du syndrome d’alcoolisation fœtale et à d’autres étudiant·e·s alternatifs du centre-ville.

Photo de Sho Sho Esquiro 

Bien que profondément inspirée par la culture de la vie urbaine, Sho Sho s’accroche toujours à un sens aigu du respect de la nature et de la préservation de l’environnement, qui découle de son éducation au Yukon, au Canada. Sho Sho, de la Nation de Ross River, est née dans une famille de couturiers·ères et de perruquiers·ères, qui lui a appris très tôt que les fourrures et les peaux doivent être utilisées avec respect afin de ne rien gaspiller. Elle a appris à être compétente en matière d’artisanat durable, car elle doit fabriquer des articles qui peuvent résister aux rudes éléments du Yukon.

Sho Sho utilise des tissus organiques, ainsi que des cuirs, des fourrures et des garnitures recyclés, dans des couleurs vibrantes. Elle allie ainsi sa passion pour la culture hip-hop avec son héritage autochtone pour créer un look unique et frais avec une touche urbaine autochtone. Chaque vêtement est fait à la main pour assurer la qualité de la couture et l’authenticité artistique.

Sho Sho a commencé sa carrière en tant que costumière pour le théâtre Carousel à Vancouver. Elle a lancé Sho Sho Esquiro Clothing en 1997 avec une simple ligne de tee-shirts graffiti sérigraphiés, à laquelle elle a ajouté des sacs à main et des vestes, pour finalement créer une ligne de couture complète en 2009. Elle a rapidement trouvé son créneau en exposant sa collection dans des salons de mode et des salons professionnels dans toute l’Amérique du Nord ; mais ses efforts pour se faire une place auprès du grand public ont culminé lorsque ses créations ont été présentées lors des Jeux olympiques d’hiver de 2010.

À l’été 2011, Sho Sho a été recrutée pour organiser un défilé de mode devant une foule de plus de 8 000 participant·e·s à Escape to New York, un festival de musique d’inspiration britannique qui a débuté dans les Hamptons. En novembre 2011, sa ligne a été présentée aux côtés de Pendleton et de Nike N7 dans le cadre d’un défilé de mode d’influence autochtone lors de la 68e conférence annuelle et du marché du National Congress of American Indians.

Connues dans tout le pays indien pour ses vestes Pendleton et ses corsets de haute couture, les créations personnalisées de Sho Sho ont été convoitées par des personnalités telles que la chanteuse/auteure Buffy Sainte Marie, activiste des droits indiens. 

Si Sho Sho aime que sa mode soit considérée comme un art, elle est aussi une artiste qui crée des toiles originales et des appliqués de perles. C’est la fille de l’artiste et animatrice Susan McCallum (nominée pour les Gémeaux en 2011) qu’elle remercie, ainsi qu’un réseau plus large de membres de sa famille, forts et créatifs, de l’avoir soutenue et encouragée à vivre ses passions.

Source : https://shoshoesquiro-blog.tumblr.com

Image : https://www.insidevancouver.ca/2021/08/24/bill-reid-gallery-of-northwest-coast-art-presents-sho-sho-esquiro-doctrine-of-discovery/

Autumn Pelletier 

Militante pour l'eau

D’origine Ojibwé et Odawa et issue de la Première Nation Wikwemikong, située sur l’île Manitoulin, Autumn milite en faveur de la salubrité de l’eau dans les collectivités autochtones et sur notre mère la Terre.

Photo d'Autumn Pelletier

Autumn a beaucoup voyagé pour communiquer l’importance d’une eau propre et le caractère sacré de l’eau. Elle s’est exprimée publiquement lors de la Journée mondiale de l’eau des Nations Unies, le 22 mars 2018, a été officiellement honorée par l’Assemblée des Premières Nations à titre de protectrice de l’eau, et s’est récemment rendue à Stockholm, en Suède, à l’occasion de la Semaine mondiale de l’eau, en août 2018, après y avoir été conviée par les Nations Unies en qualité de conférencière.

Autumn a également reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles du lieutenant-gouverneur de l’Ontario pour ses activités de plaidoyer exceptionnelles ainsi que pour son rôle incomparable de défenseuse de l’environnement. Autumn a également été reconnue et honorée en tant que Junior Citizen de l’Ontario pour son engagement, et elle a remporté un prix Me to We dans la catégorie des jeunes en action (12 ans et moins). Autumn continue d’œuvrer en faveur de l’accès à l’eau potable chez les communautés et les peuples autochtones du monde entier.

Source: https://naaee.org/about-us/people/autumn-peltier